J’attendais particulièrement Les Jardins Suspendus, car j’avais adoré Sur les Traces de Darwin, le précédent jeu des mêmes auteurs.
Les Jardins Suspendus propose là aussi des mécaniques fluides et accessibles, mais avec un peu plus de complexité que leur jeu précédent. Il y a plus de façons de marquer des points, plus d’icônes et plus d’objectifs à analyser. Tout est bien évidemment accessible, mais il vous faudra un petit temps d’adaptation pour bien en saisir tout le potentiel, à la différence de Sur les Traces de Darwin qui était bien plus immédiat dans son gameplay.
Le jeu s’appuie sur des mécaniques classiques (pose de cartes, collection) mais y ajoute une belle profondeur, notamment avec son mélange de pose d’ouvriers pour choisir ses cartes sur le plateau principal, où les emplacements limités et le système de coût obligent à des choix stratégiques.
Cette profondeur se retrouve dans les différentes façons de marquer des points : la course aux objectifs, le scoring des personnages, des animaux, des arbres, des fleurs, sans oublier votre carte personnelle d’irrigation. Les collections d’ensembles sont assez variées pour offrir une bonne rejouabilité.
Les parties sont rapides et sans temps mort, même si la paralysie de l’analyse peut se faire ressentir chez certains joueurs, compte tenu des différentes manières de marquer des points.
Le seul reproche que l’on pourrait lui faire est son manque d’innovation. Le jeu reprend des mécaniques classiques et n’apporte rien de véritablement nouveau. Cependant, l’ensemble fonctionne à merveille. C’est un jeu élégant, fluide, qui plaira aux joueurs qui apprécient les jeux familiaux d’optimisation et de planification à court terme, avec de multiples façons de scorer.