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Daybreak : Coopérer pour sauver la planète

C'est quoi ?

Daybreak est un jeu de société coopératif imaginé par Matt Leacock (Pandemic) et Matteo Menapace, dans lequel les joueurs incarnent de grandes puissances mondiales (Chine, États-Unis, Europe, ou le « Monde majoritaire ») unies face à un défi commun : enrayer le réchauffement climatique avant que la planète ne franchisse des points de bascule irréversibles.

Comment on joue ?

Daybreak se joue en tours simultanés, chacun divisé en 5 phases :

1. Phase Globale

  • On révèle une carte Crise anticipée (visible) et d’autres crises cachées en fonction du réchauffement actuel.

  • On choisit ensemble un Projet Global, comme un traité international ou un programme climatique global.

2. Phase locale

Chacun gère ensuite son propre plateau :

  • On pioche des cartes « Projet local ».

  • On joue ces cartes dans différentes piles pour activer des actions : produire de l’énergie propre, éliminer les énergies polluantes, renforcer la résilience sociale, écologique ou d’infrastructure, ou aider d’autres joueurs.

  • On peut aussi mettre des cartes derrière d’autres pour améliorer leurs effets ou soutenir des projets mondiaux ou des crises.

Les cartes ont des icônes qui permettent de créer des combos puissants quand elles sont empilées astucieusement.

3. Phase d’émissions

Chaque joueur calcule ses émissions de carbone (en fonction de ses énergies sales et de ses activités).

  • Une partie est séquestrée grâce aux arbres, océans ou technologies de capture.

  • L’excédent va sur un thermomètre climatique : chaque bande remplie augmente la température mondiale de +0.1°C. À 2.0°C, la partie est perdue.

4. Phase de crise

On lance un dé des effets planétaires pour simuler les catastrophes naturelles (perte d’arbres, fonte des glaces, etc.).
Puis, on résout les cartes Crise :

  • Elles affectent certains joueurs ou tous.

  • Les effets peuvent être atténués grâce aux jetons de résilience ou en ayant soutenu la crise avec les bonnes cartes.

  • Trop de crises mal gérées font monter le nombre de communautés en crise. Si un joueur atteint 12, c’est perdu pour tous.

5. Phase de croissance

Si les joueurs ont atteint le Point de Bascule (séquestration totale des émissions), ils doivent encore survivre à une dernière crise avant de gagner.
Sinon :

  • Le marqueur de tour avance.

  • Chaque joueur voit sa demande énergétique augmenter, forçant à produire davantage tout en polluant moins.

La partie se termine :

  • Par une victoire collective si le Point de bascule est atteint et que la crise suivante est surmontée.

  • Par une défaite collective si l’on atteint 2°C, si un joueur a 12 communautés en crise ou si 6 tours sont passés sans victoire.

C'est bien ?

Daybreak est une belle réussite : il allie un thème fort, des mécaniques efficaces et une proposition véritablement engageante.

Sa première qualité réside dans son traitement du thème, particulièrement bien mené. Il aborde le problème mondial du réchauffement climatique tout en proposant des solutions réalistes à travers des cartes inspirées de technologies ou de stratégies concrètes.

La mécanique de construction de moteur basée sur les cartes — qu’il faut empiler, soutenir ou optimiser grâce aux icônes — offre de nombreux choix tactiques et des décisions complexes à chaque tour.

Contrairement à d’autres jeux coopératifs, l’effet leader est ici largement évité. Chaque joueur agit surtout sur son propre plateau, mais la coordination et la communication restent indispensables pour réussir ensemble.

Vous pourrez bâtir un moteur d’actions redoutablement efficace, en enchaînant les combos, sans jamais négliger les crises climatiques mondiales ni les projets globaux qui influencent la partie.

Les illustrations sont soignées, le matériel est de qualité, et la production écoresponsable sans plastique témoigne d’un réel engagement. Un plus non négligeable : l’aspect pédagogique du jeu, avec des cartes dotées de QR codes menant à des explications détaillées sur les solutions climatiques représentées.

Le jeu peut se révéler difficile, avec une part de hasard non négligeable (dans la pioche des cartes, les crises ou les jets de dés), mais cela ne nuit pas au plaisir. Au contraire, on enchaîne les parties avec enthousiasme.

En résumé, Daybreak est un jeu coopératif solide, porté par des mécaniques bien pensées et une thématique puissante. Un titre que je recommande vivement à tous les amateurs de coopératif modernes.

Un grand merci à ma boutique partenaire en ligne Espritjeu. Pour découvrir leur catalogue, je vous invite à visiter leur site internet  :

Mon avis sur Daybreak
9.1Excellent
Daybreak est un jeu coopératif intelligent qui mêle stratégie, construction de moteur et coordination entre joueurs pour lutter contre le changement climatique. Porté par un thème fort, un matériel soigné et une production écoresponsable, il offre une expérience engageante, exigeante et profondément actuelle.

Les plus

  • Thème fort et actuel
  • Expérience coopérative immersive
  • Mécanique originale d’empilement et de combo de cartes.
  • Rejouabilité élevée
  • Aspect éducatif
  • Matériel de qualité

Les moins

  • Dépendance au hasard (pioche de cartes, tirage des crises, lancer de dé).
  • Peu d’interaction directe entre les joueurs
  • Peut être frustrant avec des mauvais tirages et les crises trop dures à anticiper.

La notation en détails

  • Matériel et illustrations 9.5
  • Mécaniques 9.0
  • Thématique 10.0
  • Rejouabilité 8.5
  • Prise en main 9.0
  • Interaction 8.5
  • Originalité 9.0

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