Daybreak est une belle réussite : il allie un thème fort, des mécaniques efficaces et une proposition véritablement engageante.
Sa première qualité réside dans son traitement du thème, particulièrement bien mené. Il aborde le problème mondial du réchauffement climatique tout en proposant des solutions réalistes à travers des cartes inspirées de technologies ou de stratégies concrètes.
La mécanique de construction de moteur basée sur les cartes — qu’il faut empiler, soutenir ou optimiser grâce aux icônes — offre de nombreux choix tactiques et des décisions complexes à chaque tour.
Contrairement à d’autres jeux coopératifs, l’effet leader est ici largement évité. Chaque joueur agit surtout sur son propre plateau, mais la coordination et la communication restent indispensables pour réussir ensemble.
Vous pourrez bâtir un moteur d’actions redoutablement efficace, en enchaînant les combos, sans jamais négliger les crises climatiques mondiales ni les projets globaux qui influencent la partie.
Les illustrations sont soignées, le matériel est de qualité, et la production écoresponsable sans plastique témoigne d’un réel engagement. Un plus non négligeable : l’aspect pédagogique du jeu, avec des cartes dotées de QR codes menant à des explications détaillées sur les solutions climatiques représentées.
Le jeu peut se révéler difficile, avec une part de hasard non négligeable (dans la pioche des cartes, les crises ou les jets de dés), mais cela ne nuit pas au plaisir. Au contraire, on enchaîne les parties avec enthousiasme.
En résumé, Daybreak est un jeu coopératif solide, porté par des mécaniques bien pensées et une thématique puissante. Un titre que je recommande vivement à tous les amateurs de coopératif modernes.