Qui n’a jamais voulu construire des autoroutes en Allemagne ?
Le jeu a des choses intéressantes : déjà on se partage tous la construction du réseau routier, il y a aussi la mécanique des cartes que l’on place et qui détermina où on fera l’action sur le plateau et on sera limité en couleur de carte.
Par exemple, la carte rouge ne peut être employée que pour ériger une route de même couleur, ce qui limite la possibilité d’implanter une station-service sur une route rouge. À moins d’accumuler plusieurs cartes rouges ou de faire une pause pour récupérer ses cartes, il faudra soigneusement gérer cette contrainte.
Le jeu repose sur une quête d’optimisation constante, en particulier lorsqu’il s’agit de gérer les fameux camions. Le défi se corse ici, car le déplacement des camions exige que leur parcours corresponde à la couleur de la carte jouée.
Les livraisons effectuées par ces camions ouvrent des opportunités pour obtenir une multitude de bonus. Ces avantages sont variés : certains sont liés aux stations-services, d’autres sont déverrouillés sur le plateau personnel du joueur, ou encore accordés lors de livraisons, voire durant la phase d’action.
Cependant, un bémol survient quant à l’activation des bonus. Ces derniers ne sont pas tous activés simultanément, certains intervenant au début du tour, tandis que d’autres se manifestent en phase d’action, introduisant une complexité dans leur gestion. Cela soulève la question du pourquoi de cette séparation.
L’étape administrative du jeu requiert une série de manipulations et de calculs. Cette facette, impliquant des bureaux, peut sembler quelque peu embrouillée, entravant la clarté quant au nombre précis de points accumulés.
Enfin, un élément qui suscite la déception est la partie dédiée au « deckbuilding », bien que moins en évidence, avec des bonus de cartes assez aléatoires.
En dépit de ses quelques imperfections, ce jeu s’érige en tant qu’expérience experte attrayante pour les amateurs d’optimisation.