En ayant apprécié Wingspan et Wyrmspan, j’étais curieux de tester Finspan. Ce dernier est souvent comparé à ses prédécesseurs pour être plus accessible et plus rapide à jouer. Il reprend avec talent les principes de Wingspan, tout en les adaptant à un nouveau biotope, offrant ainsi une sensation de jeu à la fois familière et nouvelle.
Comme les autres jeux de la série, Finspan apporte une dimension éducative, avec des descriptions détaillées de chaque espèce, et les illustrations des cartes Poisson sont toujours aussi magnifiques.
Les mécaniques de construction de tableau de carte et de moteur seront familières aux fans de la série « Span », mais quelques nouveautés apportent une vraie fraîcheur au gameplay : l’organisation verticale du tableau, la fusion des juvéniles en bancs, ou encore l’utilisation intelligente de la défausse personnelle.
Finspan est probablement le jeu le plus accessible des trois, ce qui le rend particulièrement adapté aux familles. Pourtant, il cache une belle profondeur stratégique : l’optimisation des actions peut mener à des tours brillamment enchaînés grâce à quelques combos bien pensés. À l’inverse, une mauvaise planification vous laissera parfois faire un tour quasi inutile — et attention, vous n’avez que 6 tours par manche !
Les décomptes de fin de manche sont toujours présents, restent une mécanique efficace et ajoutent une tension et des objectifs clairs et variés.
En résumé, Finspan est globalement très bien. C’est une version plus légère et accessible de la série « Span ». Il séduit par sa beauté, sa fluidité et sa facilité d’apprentissage, ce qui en fait un excellent choix pour les nouveaux joueurs ou les parties en famille, sans sacrifier la richesse tactique qui plaira aux plus expérimentés.